FR

Corps pédagogique

Biographies d’une sélection d’intervenants

Elisa Bollazzi
Artiste qui le 24 mai 1990 à 11h30 précises a récupéré des résidus d’une œuvre d’Anish Kapoor lorsqu’elle était en visite au Pavillon anglais de la Biennale de Venise donnant ainsi vie à la Musée MicroCollection. Sa collection compte aujourd’hui des centaines de fragments d’œuvres d’art contemporain « récoltés » dans des galeries, musées, ateliers d’artistes, foires…

Corina Chutaux Mila
Doctorante à la Sorbonne-Nouvelle, en études comparatistes, elle enseigne à Sciences Po l’art et la littérature et à la Sorbonne la recherche en informatique. Elle a écrit le premier ouvrage sur l’art invisuel intitulé Esthétique de l’art invisuel, paru en 2021. Elle est l’initiatrice du premier colloque international consacré à l’art invisuel.

Gilbert Coqalane
Artiste, Président des éditions L’Armée Recrute, membre du Conseil d’Administration de la Fédération de l’Art Urbain et intervenant scolaire. Il est l’initiateur du mouvement Perturbationiste inauguré à Nancy en 2021 et du C.D.R.A.O. (Centre Documentation, Recherche, Application des Offensives) : un lieu permettant de créer, développer et faire la promotion de la perturbation et de l’offensive comme une action artistique.

Guillaume Dufour Morin
Artiste, formateur, auteur et travailleur culturel. PDG de l’entreprise Legal Human Trafficking Goods and Services TM, il fabrique des produits et des services à partir de dérivés corporels, qu’il met en circulation dans les marchés internationaux.

Alexandre Gurita
Artiste, Directeur de la Biennale de Paris et de l’ENDA (École nationale d’art). Il est à l’origine de la notion d’art invisuel qui définit un genre d’art existant autrement que sous forme d’œuvre d’art. Du point de vue de l’art invisuel, les limites de l’art sont plus larges que celles tracées par l’art visuel, et l’œuvre d’art un format parmi d’autres. Son travail consiste à œuvrer avec d’autres professionnels pour émanciper l’art, les notions et les pratiques qui le définissent.

Mariem Memni
Artiste diplômée d’un Master de Recherche en art visuel à l’École des beaux-arts de Sousse et en recherche d’expérimentation à l’ENDA (Ecole nationale d’art) de Paris. Elle est fondatrice et directrice de l’EEIMA (Ecole européenne pour l’intégration des migrants par l’art) et artiste chercheuse en art invisuel. Sa démarche artistique est basée sur le chata comme un processus de conversion de l’énergie négative en énergie positive constructive qui garantit l’harmonie dans un groupe

Ricardo Mbarkho
Artiste qui utilise l’espace géopolitique du Liban comme un support pour sa pratique. Il a initié la Journée Libanaise du Tabouleh, une fête annuelle qui offre aux libanais du monde entier, généralement très divisés pour des raisons religieuses, la possibilité de partager un moment de paix par la cuisine. L’idée n’est pas nécessairement de se réunir dans un lieu physique mais de reconnaître ce lieu commun. L’œuvre est mentale.

Eric Monsinjon
Historien de l’art spécialiste des avant-gardes XXIe siècle, il est le fondateur de L’Anti-Esthétique, sur Médiapart, le blog de référence qui se positionne comme un espace de liberté et d’expression de réflexions esthétiques sur l’art. Parmi ses articles : Comment transformer une activité humaine en art (2020) et un dialogue sur la création mené avec la journaliste et auteure Odile Lefranc, Pour en finir avec la mort de l’art (2020).

André Éric Létourneau
Manoeuvrier et artiste du patrimoine culturel immatériel, il a été membre du comité d’évaluation pour les Nouvelles pratiques artistiques au Conseil des arts de Montréal. Il est professeur à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Son travail se manifeste sous forme d’expériences vécues dans le réel qui visent à faire évoluer les pratiques sociales par des expériences basées sur les méthodologies traditionnellement associées à l’art.

Nicolas Rivard
Artiste créateur de contenu pour la Fatigue culturelle, entreprise fictive de détournement culturel. L’entreprise a pour tâche de s’infiltrer dans des écosystèmes de travail, principalement artistiques, afin d’y révéler les bases de la précarité inhérente au milieu. En 2020, une monographie a été publiée chez Sagamie.